TOGO: un tour ou deux tours ?



 Un débat est à l'ordre jour celui d'une élection présidentielle à un tour ou à deux tours. Le parti au pouvoir prône le statut quo au regard de la  constitution de 2002, un scrutin à un tour alors que l'opposition défend un scrutin à deux tours nécessitant une modification de la constitution. Soulignons que la constitution de 1999 énonçait le scrutin à deux tours, modifiée par celle de 2002 à un tour. 
Pour une élection plus transparente et plus apaisée, il serait souhaitable que la classe politique par consensus opte pour le scrutin à deux tours. Le scrutin à un tour crée plus de tensions dans la mésure où il ne laisse aucune espérance à certains candidats qui peuvent utiliser diverses voies de contestations.Alors que celui à deux tours montre la capacité et le poids de chaque candidat.
Pourquoi obliger l'opposition à s'unir contre un seul candidat ? Ont-ils le même programme de gouvernement ? Ne faut-il pas donner la chance à chaque parti politique ?
La stratégie des alliances est plus intéressante au deuxième tour.  Comprenons que c'est de bonne guerre que le parti au pouvoir s'accroche à la constitution mais  devra tout de même oeuvrer à remporter  une élection sans heurts et sans contestations. Le débat reste ouvert.....

HONNEUR AU FOOT AFRICAIN !


Les champions du monde des -20 ans ghanéens honorés par l'Etat ivoirien

Le président ivoirien Laurent Gbagbo a honoré les jeunes joueurs de la sélection nationale du Ghana, champions du monde des moins de vingt ans, au cours d'une cérémonie ce lundi à Abidjan. 



"Cette cérémonie est une cérémonie d'intégration africaine. Nous sommes fiers de vous, vous avez au nom de l'Afrique gagné une Coupe du monde et je souhaite que l'Afrique soit première dans beaucoup de domaines", a déclaré M. Laurent Gbagbo à l'endroit des "Black satellites" (surnom de la sélection junior ghanéenne), après les avoir élevé avec leur encadrement technique au grade de chevalier de l'ordre national ivoirien. 
"C'est une manière pour la Côte d'Ivoire de féliciter les pays qui vont représenter avec le nôtre l'Afrique à la Coupe du monde, de les encourager et de leur dire de gagner!" a déclaré le Chef de l'Etat ivoirien.

La France est-elle une république bananière ?



Je vous  invite à le lire car il permet de comprendre que "les conseilleurs ne sont pas les payeurs" ou "faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais". Comprendre aussi que ce n'est pas seulement l'Afrique qui produit des républiques bananières. Si, comme l'affirme Montesquieu, le principe qui fonde la démocratie est la vertu, la France est encore loin d'en être une. Ce livre le démontre avec force.


En librairie  depuis le 20 Avril 2009. La question que pose Olivier Toscer, journaliste d'investigation, est évidemment provocante mais pertinente (la collection «A dire vrai» s'en est fait une spécialité): «La France est-elle une république bananière?» Oui, par bien des traits. Pas tous, évidemment, l'ouvrage prend soin d'éviter toute caricature. Mais la quantité d'exemples qui illustrent les travers de notre belle démocratie laisse perplexe. La plupart sont déjà connus: l'affaire Elf, celle                        des emplois fictifs de la mairie de Paris...


"À première vue, il s'agit là d'un régime daté et localisé, aux antipodes des principes démocratiques tels qu'on les connaît dans notre pays. En France, le bourrage des urnes est un épiphénomène quasi inexistant, sauf parfois en Corse et dans le Ve arrondissement de Paris, et l'alternance politique une règle invariable. Le fonctionnement des institutions respecte à peu près harmonieusement la lettre de la Constitution et les éventuels conflits se règlent devant les sages de la rue Montpensier. Les affaires de corruption encombrent les tribunaux. Les droits des citoyens ne sont pas seulement garantis par la justice mais également par toute une série d'autorités indépendantes aux acronymes compliqués. Le fichage est balisé par la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés), les écoutes téléphoniques sont encadrées par la CNCIS (Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité), la pluralité dans les médias télévisuels est contrôlée par le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel), les bavures policières le sont par la CNDS (Commission nationale de déontologie de la sécurité), les infractions boursières par l'AMF (Autorité des marchés financiers), les discriminations par la HALDE (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité), etc. Même les détenus des prisons françaises peuvent recourir à l'arbitrage du nouveau « défenseur des droits des citoyens », institué en juillet 2008. Et pourtant.



Si les pouvoirs en France semblent respecter la lettre d'une démocratie harmonieuse, son esprit est sans cesse bafoué. La corruption, par exemple, reste un phénomène endémique." Extrait page 2



Côte-d'Ivoire: Kouchner confiant






Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, s'est déclaré aujourd'hui convaincu qu'une élection présidentielle se tiendrait en 2010 en Côte d'Ivoire, alors que, selon lui, le président Nicolas Sarkozy "en doute".

En réponse à une question d'un journaliste sur un éventuel nouveau report à la fin 2010 du scrutin alors qu'il prévu pour fin février-début mars, M. Kouchner a dit: "J'ai toujours quelques points de détail qui m'opposent au président de la République. Je pense qu'il y aura des élections en Côte d'Ivoire, le président de la République en doute". "J'espère qu'on en aura, je ne sais pas quand", a-t-il ajouté.

"Je pense que le chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo devrait le gagner", a aussi dit Bernard Kouchner, qui répondait à des questions de journalistes membres de The European-American Press Club.

Le scrutin présidentiel en Côte d'Ivoire, initialement prévu en 2005 et déjà reporté six fois, est censé clore une crise née en 2002 d'un coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui a coupé le pays en deux.



AFP  21/12/2009
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                                           Mon point de vue !


         En déclarant  "Je pense que le chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo devrait le gagner" cela peut amener à nous interroger : est ce une manière d'encourager le chef de l'Etat  Laurent Gbagbo a usé de tout son poids pour l'organisation effective des élections en mars 2010 ou un choix de Kouchner au détriment du peuple ivoirien ? Notons que les divergences au sommet de l'état français concernant la  Côte d'Ivoire est une inquiétude quant à l'organisation des prochaines élections et pour le processus démocratique dans son ensemble.


L'ONU dénonce "un crime contre l'humanité " en Guinée


Des tirs en rafale sans sommation sur une manifestation politique pacifique réunie dans un stade. Des civils encerclés par l'armée et tués sur place à l'arme automatique, au  poignard, à la baïonnette, tabassés à mort à coups de planches à clous. Des femmes violées par dizaines et atrocement mutilées, d'autres enlevées pour servir d'"esclaves sexuelles" dans les camps de l'armée et les villas des officiers…
La commission de l'ONU sur les événements de Guinée juge que les massacres et autres violences perpétrés le 28 septembre et les jours suivants à Conakry, la capitale, relèvent du"crime contre l'humanité".
Dans un rapport remis samedi soir 19 décembre au Conseil de sécurité, la commission en impute la responsabilité au chef de l'Etat guinéen : "La commission considère qu'il existe des raisons suffisantes de présumer une responsabilité pénale directe du président Moussa DadisCamara."
Les trois rapporteurs décrivent, au fil d'une soixantaine de pages aussi précises que détaillées, non pas une journée d'affrontements politiques qui aurait mal tourné, mais une série de tueries "systématiques", de viols et d'actes de torture "organisés" contre une partie de la population.
Ils réclament la saisine de la Cour pénale internationale et nomment plusieurs personnes de l'entourage direct de M. Camara comme présumées responsables, avec lui, de ces "crimes contre l'humanité".

Démocratie, droits de l’homme et développement

Je voudrais vous faire partager cet article que j'ai trouvé pertinent !

L'Inter - du 22 octobre 2009 par Venance Konan, écrivain journaliste. / Email : venancekonan@yahoo.fr

Je ne peux que dire « bravo » à notre organisation régionale et l’encourager sur cette voie. Certes, on peut s’interroger sur la capacité de dirigeants, très peu démocrates et très peu regardants sur le respect des droits de l’homme, à imposer ces deux valeurs à d’autres pays. Ne l’oublions pas. Les dirigeants de la CEDEAO, ce sont Amadou Toumani Touré, John Atta Mills, Ernest Baï Koroma, Yayi Boni, Yar’Adua, Ellen Johnson-Sirleaf, mais aussi Laurent Gbagbo, Faure Gnassingbé, Blaise Compaoré, Abdoulaye Wade, le putschiste de Mauritanie et Yayah Jameh. Lesquels de ces chefs d’Etat peuvent-ils être considérés comme de vrais démocrates et des hommes respectueux des droits les plus élémentaires de leurs concitoyens ? Lesquels ? Dadis Camara est indéfendable, il n’y a pas de débat sur la question. Et personne de lucide en Afrique n’a accepté le coup de force de Mamadou Tandja pour se maintenir à la tête de son pays malgré sa constitution et malgré le combat héroïque de la classe politique et de la société civile nigériennes. Mais, rappelons-le, en Côte d’Ivoire, lors des législatives de 2000, des femmes ont été sauvagement battues et violées. Et l’on a entendu une femme politique de premier plan déclarer que ces femmes violées l’avaient bien cherché, en allant manifester. Dans ce même pays, en 2002, des escadrons de la mort ont tué impunément des dizaines de personnes ; en mars 2004, une manifestation de l’opposition a été réprimée dans le sang et l’ONU a compté plus de 120 morts, un étudiant du nom d’Habib Dodo et un jardinier du nom de Badolo ont été sauvagement assassinés sans que la moindre enquête n’ait eu lieu pour rechercher et arrêter les meurtriers ; des chefs de guerre ont pillé des banques, des domiciles et des entreprises, assassiné des gens en les enferment dans des containers, violé des femmes, sans être inquiétés. Au Nigeria et au Togo, les élections de Yar’Adua et de Faure Gnassingbé se sont soldées par des centaines de morts ; au Nigeria des membres d’une secte islamique ont été récemment tués ; en Gambie les opposants sont régulièrement assassinés et la presse est muselée ; le chef de l’Etat burkinabé a longtemps traîné une réputation de fomenteur de trouble chez ses voisins, et le fantôme de notre confrère Norbert Zongo le hante toujours ; Abdoulaye Wade veut se faire succéder par son fils et limoge ou emprisonne quiconque veut se mettre en travers du chemin de son rejeton ; des opposants sont tabassés, etc. On pourrait énumérer pendant encore longtemps toutes les violations des droits de l’homme dans notre espace CEDEAO. Et l’on verra bien lesquels de ces chefs accepteront de bon gré d’être sanctionnés par leurs peuples à travers les urnes sans chercher à tripatouiller les élections ou leurs résultats. En Côte d’Ivoire toujours, voici déjà quatre ans que l’on court derrière une élection dont la date ne cesse de reculer comme l’horizon, au fur et à mesure que l’on avance vers elle, parce que des personnes veulent à tout prix s’accrocher au pouvoir sans se soucier le moins du monde du peuple. Lesquels parmi tous ces chefs d’Etat peuvent vraiment donner des leçons de démocratie et de respect des droits de l’homme à Tandja et à Dadis sans faire rire ? Mais tout cela dit, nous, peuples de l’espace CEDEAO, nous devons d’encourager notre organisation à poursuivre sur cette voie. Même si l’on peut légitimement penser qu’elle a agi ainsi pour ne pas être en reste des Européens. Mais il n’est jamais trop tard pour bien agir, et ne boudons pas notre plaisir lorsque la CEDAO s’engage sur la voix du respect de la démocratie et des droits de l’homme. Les intellectuels et les organisations de la société civile doivent inlassablement rappeler à nos dirigeants, mais aussi à nos peuples, que notre continent ne s’en sortira jamais tant que nous n’aurons pas fait de la démocratie et du respect des droits de l’homme des valeurs non négociables. Certes, tout comme la démocratie américaine n’est pas transposable en France ou en Grande Bretagne, la démocratie européenne ou américaine n’est pas non plus transposable comme telle en Afrique. Mais il y a des principes de la démocratie qui sont universels et que nous devons nous approprier. Jimmy Carter, l’ancien président américain et prix Nobel de la paix avait dit une fois que ce ne sont pas les Etats-Unis qui ont inventé les droits de l’homme, mais que ce sont les droits de l’homme qui ont fait les Etats-Unis. C’est le respect des droits des Africains par leurs dirigeants qui fera l’Afrique. Et pour que cela se fasse, il faut que de partout les voix s’élèvent pour dire très fortement « non » lorsque cela est nécessaire, lorsque des évènements comme ceux qui ont meurtri la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Togo ou la Gambie se déroulent. C’est parce que de nombreuses voix se sont élevées partout dans le monde et surtout en Afrique que le sanglant bouffon de Dadis Camara est aujourd’hui condamné à sortir de l’histoire de son pays par la petite porte.

Cette drôle histoire est une belle illustration de la gabegie et la mauvaise gestion des ressources par nos gouvernants!!!!!



Un ministre africain vient en voyage officiel en France, et se fait inviter à dîner chez son homologue français. En voyant la somptueuse villa de ce dernier, et toutes les toiles de maître aux murs, il lui demande comment il peut bien s'assurer un tel train de vie avec sa paye somme toute modeste de serveur de la République. Le Français l'entraîne près de la fenêtre :


- Vous voyez l'autoroute là-bas ?
- Oui
- Elle a coûté vingt milliards, l'entreprise l'a facturée 25 et m'a versé la différence.
Deux ans plus tard, le ministre français est en voyage officiel en Afrique et rend visite à son homologue. Quand il arrive chez lui, il découvre un palais comme il n'en avait encore jamais vu.
Stupéfait, il demande :
- Mais je ne comprend pas, il y a 2 ans vous trouviez que j'avais un train de vie princier, mais par rapport à vous...
Le ministre africain l'entraîne près de la fenêtre :
- Vous voyez l'autoroute là-bas ?
- Non.
- Ben voilà...
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cette histoire parait drôle mais elle reflète bien la triste  réalité des états africains! Auto-critique!

Prenons connaissance de la Déclaration Universelle des Droits de l'homme du 10 décembre 1948!


Préambule

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.
Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme.
Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.
Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations.
Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.
Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales.
Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement.
L'Assemblée Générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.

SOUVENONS-NOUS DE NORBERT ZONGO !



Onze ans déjà ! Le 13 décembre prochain, onze années se seront écoulées depuis la découverte du corps calciné de Norbert zongo, le directeur de publication de l’hebdomadaire L’indépendant, sur le siège passager de son 4 × 4 carbonisé, à une centaine de kilomètre au sud de Ouagadougou au Burkina Faso. Au delà du journaliste, c’est tout un symbole de liberté, de justice et de paix que l’Afrique doit célébrer ce jour.


C’est un crime odieux et crapuleux, inimaginable dans un état dit démocratique. Doit-on mourir du fait de vouloir informer, de vouloir comprendre ? Doit-on museler la presse aux fins de procéder à la manipulation du peuple ? Où se trouve donc la liberté d’expression et d’opinion ?


L’Afrique a besoin de plus de liberté et de justice pour son développement. On aime tant dire que la colonisation a été une époque de non liberté pour les colonisés mais quand en est-il du bilan de nos états actuellement indépendants et dits souverains ? Certains dirigeants africains que je ne citerai pas aujourd’hui traitent leur peuple comme des esclaves, sur lequel ils prétendent détenir un droit de vie et de mort. Au nom de leur droit de s’enrichir et d’étaler insolemment leurs richesses mal acquises.


Pauvre Afrique ! Quand cesserons-nous d’accuser les autres tout en acceptant de nous remettre en cause ? Nous en parlerons la prochaine fois.


Pour l’heure, retenons qu’un 13 décembre 1998, un journaliste épris de justice et de liberté a été sauvagement assassiné au Burkina Faso.


Plus jamais ça ! Et non à l’impunité au pays des hommes intègres et en Afrique !
J’attends vos commentaires svp.

 

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