Coup d’Etat au Niger, le président Tandja est tombé


Tandja Mamadou                      Photo RFI
Victime d'un coup d'Etat mené par des militaires insurgés, le chef de l'Etat nigérien, Mamadou Tandja a été emmené hors de Niamey dans une caserne. Dans une déclaration à la radio, le porte-parole des putschistes a annoncé la suspension de la Constitution et la mise en place d'un Conseil supérieur pour la restauration de la démocratie, le CSRD. Peu après, le Conseil militaire a annoncé un couvre-feu de 18 heures à 6 heures, et a ordonné la fermeture de toutes les frontières, terrestres et aériennes.
Le président Tandja a été renversé par un coup d'Etat ce jeudi 18 février. Le chef de l'Etat a été emmené par des soldats insurgés dans une caserne située à l'extérieur de la capitale Niamey. Les ministres du gouvernement seraient, pour leur part, retenus non loin du palais présidentiel.
Les dirigeants du putsch ont annoncé dans la soirée qu'ils suspendaient la Constitution. L’annonce a été lue à la télévision publique nationale par le colonel Abdoulakarim Goukoye qui se présente comme le porte-parole des insurgés.

Le porte-parole des putschistes a annoncé la constitution d’un Conseil supérieur pour la restauration de la démocratie, le CSRD.

Les noms commencent donc à se confirmer. Il y a trois militaires, trois colonels, le colonel Pelé, de son vrai nom Djibrilla Hima Hamidou, commandant de la zone militaire de Niamey, le colonel Harouna Adamou, commandant de la compagnie d'appui, c’est-à-dire des blindés. Et enfin le colonel Goukoye Abdul Karim, chef du renseignement militaire, jusque-là porte-parole de l'armée c'est lui le porte-parole du Conseil supérieur pour la restauration de la démocratie. Derrière eux, des officiers et particulièrement des officiers des unités blindées, car ce sont les blindés qui selon nos informations ont mené l'opération jeudi 18 février. Ils ont réussi notamment à dissuader la garde républicaine de riposter.
Mamadou Tandja a été arrêté à la mi-journée alors qu'il présidait le Conseil des ministres exceptionnel au palais présidentiel. Des militaires sont rentrés dans la salle, l'ont amené avec son aide de camp et l'on conduit dans un premier temps dans un camp militaire à la périphérie de la ville.
Dans la soirée, selon nos informations, il aurait été transféré plusieurs fois à différents endroits. Difficile d'en dire beaucoup plus sur lui pour l'instant.
Tout a commencé vers 13 heures, heure de Niamey. A ce moment-là, des militaires sont entrés dans l'enceinte du palais présidentiel où se tenait ce Conseil des ministres. Les mutins ont réussi à neutraliser rapidement la garde présidentielle. Certains sont morts, on parle d'une dizaine de soldats tués. D'autres ont fui, et d'autres encore ont été fait prisonniers par les putschistes.
 RFI

Mon commentaire
Nous avons déploré le coup d'état "constitutionnel" de Monsieur Tandja, qui en son temps est resté sourd à toutes les médiations et les sanctions de la communauté internationale. 
En tant que démocrate, nous condamnons toute prise du pouvoir par la force, cependant il est important de souligner que M. Tandja ne récolte que ce qu'il a semé.  Que les militaires organisent des élections libres et démocratiques dans les plus brefs délais. Pas de Guinée bis !

Les Ivoiriens disent à Laurent Gbagbo: "On nous a trop trompés !"

Gbagbo Laurent


C’était le 22 décembre 1922. Un article publié dans Trait d’union, la revue alors éditée par la Section française de l’internationale socialiste (SFIO). Plus qu’un article, un cri : «On nous a trop volés». Un cri poussé par un jeune nationaliste ivoirien qui deviendra le père de l’indépendance de notre pays : Félix Houphouët-Boigny.

Près de cinquante ans après notre accession à l’indépendance, les Ivoiriens poussent un nouveau cri : «On nous a trop trompés !». Et ce cri s’adresse à tous les démocrates qui n’en peuvent plus, année après année, mois après mois, semaine après semaine… de voir reporter l’élection présidentielle initialement prévue en… octobre 2005.

Monsieur Gbagbo nous trompe !

C’est Monsieur Gbagbo qui a bien décoré M Mambé pour son excellent travail réalisé. Le président de la CEI est salué par la communauté internationale pour son honnêteté. Il est malheureux que M Gbagbo et le FPI le présentent aujourd’hui comme étant «l’homme à abattre». Ceux qui l’ont vilipendé, humilié et livré à la vindicte populaire savent que c’est ne pas à Mambé qu’ils ont causé du tort mais bien à toute la composante de la Nation Ivoirienne.


Nelson Mandela libre il y a 20 ans !


Le 11 février 1990, Nelson Mandela, recouvrait la liberté après avoir passé 27 ans en prison. L'Afrique du sud lui rend hommage ce jeudi.

 Héros de la lutte anti-apartheid et premier président noir d'Afrique du Sud, Nelson Mandela est aujourd'hui âgé de 91 ans. 

Notons qu'avec la libération de Mandela, le changement politique a été radical en Afrique du Sud. Les lois ségrégationnistes sont démantelées, la démocratie est installée et le pays se dote de l'une des Constitutions les plus libérales au monde.
C'est un exemple à suivre et une fierté  pour l'Afrique. 

Quand l’Afrique se soustrait à la marche du monde : de nouveau, esclaves?!!



 Cet article date de 2006 mais est d'actualité. C'est l'acceptation d'une autocritique qui mérite réflexion quant à l'Afrique de demain.




Il arrive dans la vie qu’une conversation banale nous secoue pendant des heures voire des jours. J’attendais tranquillement un ami au terminus d’autobus de Montréal quand un monsieur d’un certain âge a pris place à mes côtés avant d’engager l’une des conversations les plus enrichissantes de ma vie. Professeur d’études stratégiques dans un institut international, l’homme connaît le continent africain comme le fond de sa poche. Son analyse, son point de vue sur notre avenir, donne froid dans le dos. Et s’il vous plaît, ne sortez pas la rancune du «colon nostalgique ». Lisez avec la tête et la raison ce qu’il dit. Je vous rapporte fidèlement ses constats :
« Cela fait maintenant plus de 25 ans que j’enseigne la stratégie. Dans ma carrière, j’ai eu affaire à des dizaines d’officiers et de hauts  fonctionnaires africains. Je suis malheureusement obligé de vous dire ceci : du point de vue des études stratégiques, de l’analyse et de l’anticipation, je leur donne un gros zéro pointé. Nos stagiaires africains sont très instruits, ils ont de belles tenues militaires ou manient le français de manière remarquable, mais, dans les cours, ils ne nous apportent rien.

Tout simplement, parce qu’à ma connaissance, dans toute l’Afrique francophone, il n’y a pas un seul centre d’études stratégiques et internationales avec des vrais professionnels à leur tête. Je vais vous expliquer pourquoi je n’ai aucun espoir pour ce continent. Au moment où je parle, le monde fait face à trois enjeux principaux : l’énergie, la défense stratégique et la mondialisation. Donnez-moi un seul cas où l’Afrique apporte quelque chose. Rien. Zéro.
 

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