''Qui doit juger qui ?''

166126_le-journaliste-venance-konan-a-abidjan-le-12-juillet-2011
Venance Konan
"Alassane Ouattara ne juge que les partisans de Laurent Gbagbo et personne de son propre camp. Il pratique donc la justice des vainqueurs.

 C’est l’accusation qui est lancée contre le Président de la République, depuis quelque temps, et contre laquelle il doit se défendre.
Justice des vainqueurs ? Oui ! Et alors ? Peut-on nous dire, dans la longue histoire de l’humanité, où et quand le vainqueur a été jugé ou s’est jugé lui-même pour se punir d’avoir… vaincu ? Où et quand le plus faible a jugé le plus fort ?
Qui a jugé les Européens pour tous les crimes qu’ils ont commis en Amérique, en Afrique, en Asie ? Qui a jugé les Américains pour tous les crimes commis par leur armée au Vietnam, en Irak, en Afghanistan ? Qui cherche à les juger pour tous les enfants que leurs drones tuent tous les jours au Pakistan, en Afghanistan ? Qui a jugé les Français pour les crimes qu’ils ont commis durant la guerre en Algérie ? Qui a jugé Paul Kagame pour avoir soutenu la guerre qui a fait partir Mobutu du pouvoir, au prix de milliers, voire de millions de morts ? Qui ignore le nombre de corps sur lesquels Kabila père a marché, avec le soutien des Rwandais, pour parvenir à Kinshasa ? Pourquoi donc les justiciers d’aujourd’hui ne réclament-ils pas, avec autant de véhémence, que les auteurs de ces crimes soient, eux aussi, jugés ? Pourquoi les Américains ont-ils refusé de signer le traité de Rome instituant la Cour pénale internationale ? Parce que la grande puissance qu’ils sont refuse que quiconque ose vouloir les juger pour les crimes qu’ils commettent dans leurs guerres. Qui a jugé qui, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale ? Qui, dans l’histoire, a toujours jugé qui, à la fin de toutes les guerres ?

Morceaux choisis du discours de OBAMA en Afrique du Sud

"Dans trop de pays, l'action de bandits, de seigneurs de la guerre et de trafiquants d'êtres humains empêchent l' Afrique de concrétiser ses promesses", a-t-il déclaré devant un panel d'un millier de jeunes réunis dans l'université du Cap.

"L’histoire nous a montré que des progrès ne sont possibles que lorsque les gouvernements sont au service de leur peuple et non l'inverse",

 les promesses de la libération (de l'ancienne colonie britannique, la Rhodésie du Sud, devenue Zimbabwe) ont été suivies d'une corruption du pouvoir et d'un effondrement de l'économie." La veille, il avait déjà plaidé pour "des réformes" au Zimbabwe afin d'assurer que les élections, prévues cette année, soient "libres et équitables".

 "Au nom de notre famille, c'est emplis d'humilité que nous nous tenons ici, où des hommes d'un tel courage ont fait face à l'injustice et refusé de plier," a-t-il écrit dans le livre d'or de l'ancienne prison du régime raciste d'apartheid, devenue mémorial à l'avènement de la démocratie en 1994.  

"Le monde est reconnaissant aux héros de Robben Island, qui nous rappellent qu'aucun fer ou aucune cellule ne peuvent égaler la force de l'esprit humain," a-t-il ajouté.
 

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