L’IMPECCABLE LEÇON DE MACRON SUR LA COLONISATION
Publié par
Yacob. S Ouattara
on vendredi 17 février 2017
Libellés :
Afrique,
Algérie,
Belgique,
Civilisation,
Colonisation,
Crime,
Economie,
France,
Macron
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je partage avec vous cette belle analyse lue in L'OBS. Dans
l'attente de vos commentaires, je vous souhaite une bonne lecture.
"La colonisation a
été un crime contre l'humanité", déclare le candidat d'En Marche !,
suscitant un tollé. Quelques éléments de rappel pour les oublieux.
On les comprend et on les remercie, car sans leurs ululements, on n’aurait sans doute prêté qu’une attention distraite aux propos effectivement prononcés par l’ancien ministre de l’Economie à Alger, et on aurait raté quelque chose. Face aux caméras de la télé privée "Echourouk news", M. Macron a-t-il bien déclaré que la colonisation était un "crime contre l’humanité" ? Oui, mais contrairement à ce que l’on voudrait faire croire, cette phrase s’inscrit dans un raisonnement dont on avoue bien volontiers qu’on le trouve d’une grande finesse et d’une grande exactitude.
Cela fait des décennies que la classe politique cherche à se dépatouiller du souvenir complexe de l’histoire coloniale. En moins de deux minutes, le jeune candidat nous indique avec brio la voie à suivre pour le faire. Oui, dit-il en substance, la colonisation a été une horreur, une "barbarie", un "crime contre l’humanité", mais il ne faut pas enlever à cet épisode sa complexité en refusant de voir qu’il a été fondé sur un projet qui a pris le masque de l’émancipation (c’est ce qu’il résume par l’élégante formule : "La France a apporté les droits de l’homme mais elle n’a pas su les lire") et enfin, il faut réussir à dépasser enfin cette histoire pour sortir de la "culture de la culpabilisation sur laquelle on ne construit rien". Reprenons l’un après l’autre chacun de ces trois points.
Oui, la colonisation a représenté une forme de "barbarie"
La colonisation, c’est-à-dire ce long phénomène historique qui voit l’Europe réussir progressivement, à partir du XVIe siècle (conquête de l’Amérique), à dominer, en trois siècles, la quasi totalité de la planète peut-elle être considérée, dans son ensemble comme un "crime contre l’humanité" ?
Sur un strict plan juridique, c’est difficile à
affirmer de façon globale : le "crime contre l’humanité", tel qu’il est
défini après la Seconde guerre mondiale au procès de Nuremberg, implique
une volonté d’exterminer une population ou de l’asservir. Le projet
général des puissances coloniales était de dominer et d’exploiter à leur
profit, les pays colonisés, non pas d’éliminer leurs populations de la
surface de la Terre, d’autant qu’elles pouvaient leur servir.
Il est clair néanmoins que l’histoire coloniale dans son ensemble est jalonnée d’épisodes qui méritent largement le qualificatif de barbares. Rappelons le bilan du moment inaugural de la colonisation européenne, la conquête des Amériques par les Espagnols : en un siècle, la population indienne chute d’environ 90% ! Cet effondrement est dû au "choc microbien", bien sûr, aux maladies importées à leur corps défendant par les conquistadors, mais aussi à leurs pratiques : les Espagnols n’avaient d’autres projets pour les populations soumises que de les soumettre à l’esclavage. Nombre d’Indiens, ne pouvant y résister, en sont morts.
Citons encore deux pages atroces de la colonisation de l’Afrique, au XIXe siècle. Dans les années 1880, le roi des Belges Léopold II acquiert le Congo, un domaine d’une surface 80 fois supérieure à la Belgique, et il en laisse l’exploitation économique à des sociétés privées – dites "concessionnaires" – qui ont tout pouvoir pour contraindre les populations à procéder aux récoltes de l’ivoire, d’abord, puis du latex, pour faire le caoutchouc. Leur brutalité dépasse l’entendement. La méthode la plus classique utilisée par les agents de Léopold pour soumettre les villages consiste à couper les mains des récalcitrants.
Il est clair néanmoins que l’histoire coloniale dans son ensemble est jalonnée d’épisodes qui méritent largement le qualificatif de barbares. Rappelons le bilan du moment inaugural de la colonisation européenne, la conquête des Amériques par les Espagnols : en un siècle, la population indienne chute d’environ 90% ! Cet effondrement est dû au "choc microbien", bien sûr, aux maladies importées à leur corps défendant par les conquistadors, mais aussi à leurs pratiques : les Espagnols n’avaient d’autres projets pour les populations soumises que de les soumettre à l’esclavage. Nombre d’Indiens, ne pouvant y résister, en sont morts.
Citons encore deux pages atroces de la colonisation de l’Afrique, au XIXe siècle. Dans les années 1880, le roi des Belges Léopold II acquiert le Congo, un domaine d’une surface 80 fois supérieure à la Belgique, et il en laisse l’exploitation économique à des sociétés privées – dites "concessionnaires" – qui ont tout pouvoir pour contraindre les populations à procéder aux récoltes de l’ivoire, d’abord, puis du latex, pour faire le caoutchouc. Leur brutalité dépasse l’entendement. La méthode la plus classique utilisée par les agents de Léopold pour soumettre les villages consiste à couper les mains des récalcitrants.
Les mains coupées du Congo. (Domaine public)
Quelques
photos montrent les membres coupés, dressés en pyramides. Au total, les
massacres du Congo font des millions de victimes. Citons aussi la façon
dont les Allemands, à partir de 1904, ont écrasé, dans leur colonie de
Namibie, la révolte des Hereros : leur population passe, en quelques
années de 80.000 à 15.000 individus.Sénégal: La sanglante réplique du Colonel Moumar Gueye à Marine Le Pen « où donc était ton père pendant la guerre »?
Publié par
Yacob. S Ouattara
on lundi 14 décembre 2015
Libellés :
Afrique,
Dakar;,
Décolonisation,
France
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L’écrivain
sénégalais Moumar Gueye s'en prend à la
Présidente du Front National français, Marine Le Pen. Dans une
contribution parvenue à "Pour la vraie démocratie en Afrique", l'auteur de plusieurs ouvrages tels
que « Mon combat contre l’arbitraire », « itinéraire d’un Saint-Louisien
» entre autres… , non moins Ingénieur des Eaux et forêts,
spécialisé en agroforesterie et développement international, commandeur
de l’Ordre du Mérite Sénégalais depuis 1997
s’est indigné du discours de la fille de Jean Marine Le Pen à l’endroit
des Africains.
« Je fais partie des Sénégalais qui entrent toujours dans une légitime colère quand un quelconque citoyen du Monde insulte mes compatriotes ou manque de respect à ce pays que nous aimons tous avec fureur et qui s’appelle le SÉNÉGAL!
Quand j’ai entendu et lu la récente déclaration de Marine Le Pen du Front national et par laquelle elle dit ceci : « Je pense que ce n’est pas du tout le rôle de la région de payer des moustiquaires aux détenus au Sénégal dans le cadre de la lutte contre le paludisme », j’ai été envahi par une grande colère, car cette dame est coutumière d’injures, de mépris et de stigmatisations envers les Africains!
Ces propos injurieux et irrespectueux de la part de cette dirigeante dont le parti politique s’est toujours singularisé dans la violence verbale, l’intolérance et les propos racistes et ingrats, m’a poussé prendre ma plume pour convoquer l’histoire des relations entre la France et le Sénégal!
« Je fais partie des Sénégalais qui entrent toujours dans une légitime colère quand un quelconque citoyen du Monde insulte mes compatriotes ou manque de respect à ce pays que nous aimons tous avec fureur et qui s’appelle le SÉNÉGAL!
Quand j’ai entendu et lu la récente déclaration de Marine Le Pen du Front national et par laquelle elle dit ceci : « Je pense que ce n’est pas du tout le rôle de la région de payer des moustiquaires aux détenus au Sénégal dans le cadre de la lutte contre le paludisme », j’ai été envahi par une grande colère, car cette dame est coutumière d’injures, de mépris et de stigmatisations envers les Africains!
Ces propos injurieux et irrespectueux de la part de cette dirigeante dont le parti politique s’est toujours singularisé dans la violence verbale, l’intolérance et les propos racistes et ingrats, m’a poussé prendre ma plume pour convoquer l’histoire des relations entre la France et le Sénégal!
OU ALLONS NOUS ?
Publié par
Yacob. S Ouattara
on jeudi 17 septembre 2015
Libellés :
BurkinaFaso,
Coup-d'état,
Démocratie
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Burkina Faso: à la télévision, un homme en uniforme du RSP annonce la démission du président
Le militaire s’est
présenté au nom d’un Conseil national pour la démocratie. Il a annoncé
la démission du président Kafando et la dissolution du gouvernement et
du Parlement de transition.
AU REVOIR COMPAORE !
Publié par
Yacob. S Ouattara
on vendredi 31 octobre 2014
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BurkinaFaso,
Démocratie,
Gouvernance,
Justice,
Libertés
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LE PEUPLE A TOUJOURS LE DERNIER MOT !
De
nombreux analystes estiment que plusieurs présidents africains doivent
regarder avec inquiétude les événements du Burkina Faso. Au Burundi, Rwanda, Bénin, Congo Brazza et RDC, les chefs d’ États sont accusés de vouloir, comme Blaise Compaoré, s'accrocher au pouvoir en modifiant leurs Constitutions.
C’est "un avertissement, à la fois pour les régimes vieillissants et pour ceux qui essaient de se maintenir au pouvoir au-delà des limites constitutionnelles", prévient, par exemple, Thierry Vircoulon, de l'International Crisis Group. |
HOMMAGES A MADIBA AVEC DES CITATIONS
Publié par
Yacob. S Ouattara
on mercredi 11 décembre 2013
Libellés :
Afrique,
Décolonisation,
Démocratie,
Droits-humains,
Gouvernance,
Indépendance,
Justice,
Libertés,
Mandela
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"N’oublie pas qu’un saint est un pécheur qui cherche à s’améliorer."
"Les hommes qui prennent de grands risques doivent s'attendre à en supporter souvent les lourdes conséquences."
"J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre."
"Un combattant de la liberté apprend de façon brutale que c'est
l'oppresseur qui définit la nature de la lutte, et il ne reste souvent à
l'opprimé d'autre recours que d'utiliser les méthodes qui reflètent
celles de l'oppresseur."
"Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient votre associé."
"Je savais parfaitement que l'oppresseur doit être libéré tout comme
l'opprimé. Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est
prisonnier de sa haine, il est enfermé derrière les barreaux de ses
préjugés et de l'étroitesse d'esprit. (...) Quand j'ai franchi les
portes de la prison, telle était ma mission: libérer à la fois l'opprimé
et l'oppresseur."
"Cela semble toujours impossible, jusqu'à ce qu'on le fasse".
"Je n'étais pas un messie, mais un homme ordinaire qui était devenu un leader en raison de circonstances extraordinaires."
"Mon plus grand regret dans la vie est de n'être jamais devenu champion du monde poids lourds de boxe."
"Il est sage de persuader les gens de faire des choses et de les amener à penser que l'idée venait d'eux".
"Je ne perds jamais. soit je gagne, soit j'apprends"
"Je ne perds jamais. soit je gagne, soit j'apprends"