Notre vrai rêve est africain


Partageons ensemble le rêve pour l'Afrique et le Togo de M. Kofi YAMGNANE, candidat à l'élection présidentielle au Togo. Ce message m'a fasciné et je souhaite que vous le lisiez sans préjugés.

Le retour au Togo natal



C’est vrai, je suis souvent présenté comme le Français d’origine africaine le mieux intégré. Et pourtant, je retourne au Togo où je suis né. Je veux vous dire aujourd’hui que l’Afrique n’a jamais été exclue de mon projet de vie d’homme.

J’ai donné ma jeunesse à la France, je choisis de donner ma sagesse à l’Afrique. Hier, j’ai servi la France avec enthousiasme, foi, loyauté, fidélité et abnégation. De même, je servirai le Togo avec enthousiasme, foi, loyauté, fidélité et abnégation.

Je ne rentre pas au Togo au sens où on l’entend. Je ne lâche pas la France. Je vais au Togo parce que je crois au destin. Il y a très longtemps, le mien est venu à ma rencontre sous la forme d’un homme, un missionnaire, un blanc, un Français qui m’a amené à l’école occidentale. Ce parcours a fait de moi le citoyen du monde que je suis devenu.

Aujourd’hui, je vais au Togo, tel un fils qui retrouve sa mère. Il y a près de 50 ans, je suis venu en France. J’en reste le fils adoptif. Dans un cas comme dans l’autre, n’y voyez pas d’abandon. En France, je n’ai jamais rompu mes racines africaines, au Togo je ne broierai pas mes racines françaises.

Un cœur pour deux pays, c’est possible. Mon cœur bât d’émotion, il bât de cette soif de servir les causes justes, là où je me trouve. Nous respirons tous le même air. La mer qui bât les côtes de ma Bretagne adoptive est-elle différente de la mer qui longe la plage de Lomé. C’est cet océan qui a transporté les bateaux négriers sur les côtes des Amériques.

Si retour il y a, c’est un retour depuis toujours inscrit dans l’Histoire de l’homme noir que je suis. Entassés dans le ventre des négriers, les esclaves pensaient-ils à autre chose que le retour ? Ce retour, parfois symbolique, a longtemps hanté les nuits de Marcus Garvey. Bien d’autres après lui ont compris que le rite d’un retour au pays natal est inéluctable. La porte sans retour de Ouidah a vu passer des millions de Noirs, mais aucun esclave n’a jamais renoncé au retour.

Les Africains qui ont essaimé sur la planète entière sont partout chez eux. Ils sont des citoyens du monde. Nous ne sommes en aucun cas des Français de passage, ni des Allemands précaires, ni des Anglais provisoires, ni des Japonais au rabais. N’oublions jamais que nous sommes partout chez nous de part le grand message, ce témoignage de la dimension universaliste de l’Afrique et du monde noir dont nous sommes porteurs.

Le retour n’est pas une trahison. Je ne pars pas, je continue seulement à être : il y a une seule humanité qui naît quelque part et une même humanité qui vit là où l’amène son histoire. Levons les frontières, cassons les barrières. L’humanité est une. Mon parcours le démontre. Ne nous laissons pas guider par l’esprit de division qui est le fondement de tous les racismes. Travaillons pour le projet d’une humanité radieuse généreuse et solidaire. L’Afrique est un grand chantier de notre monde. Nous avons une responsabilité immense, nous les francophones, à relever le défi de ce que devraient être les relations entre la France et l’Afrique, qui ne soit ni la Françafrique, ni la « France à frique ».

Un blogueur arrêté pour avoir voulu défendre la liberté d’expression au Maroc

 Le 26 janvier 2010 au soir, le blogueur et défenseur des droits de l’homme, Boubaker Al-Yadib, a été arrêté et placé en garde à vue au commissariat de Guelmim (190 km au sud d’Agadir). Son procès a lieu ce soir, sans qu’aucun chef d’accusation officiel ne soit retenu contre lui. Les autorités lui reprochent en réalité d’avoir publié en ligne, le 25 janvier 2010, l’annonce d’une grève des blogueurs pour "une semaine de deuil pour la liberté d’expression au Maroc". Cette action, lancée par l’Association des blogueurs marocains, devait durer jusqu’au 31 janvier 2010. Boubaker Al-Yadib risque entre six mois et un an de prison.


"Cette arrestation s’inscrit dans le cadre d’une campagne de répression lancée par les autorités marocaines à l’encontre des blogueurs et militants des droits de l’homme. Nous demandons la libération immédiate de Boubaker Al-Yadib, El Bachir Hazzam et Abdullah Boukfou, ainsi que des autres activistes qui luttent pour les droits de l’homme et la liberté d’expression“, a déclaré Reporters sans frontières.

Boubaker Al-Yadib a été arrêté le 26 janvier alors qu’il se promenait près d’un marché en compagnie de militants amazighs des Canaries qu’il avait préalablement reçus chez lui. Un ami du blogueur, préférant garder l’anonymat, pense que cette rencontre était un coup monté. Aucun procès-verbal n’a été dressé pour justifier l’interpellation du blogueur. Depuis son arrestation, Boubaker Al-Yadib n’a pas pu voir d’avocat.

il a été arrêté suite à la délivrance d’un mandat d’arrêt à son encontre, pour avoir couvert les manifestations du 1er décembre 2009 dans la ville de Taghjijte (200 km au sud d’Agadir). Ce mandat d’arrêt vise également onze autres activistes ayant participé à ces manifestations. Craignant de se faire arrêter, Boubaker Al-Yadib se cachait depuis.

En soutien à la semaine de "deuil pour la liberté d’expression au Maroc" et en solidarité avec Boubaker Al-Yadib, les sites Internet, blogs et certains médias marocains affichent des fonds d’écran noirs. Voir le blog de Boubaker Al-Yadib, sur lequel il est très actif : http://boubakerlyadib.jeeran.com/. Il est également le dirigeant de l’association berbériste locale, Tamaynut.

Reporters sans frontières rappelle que le blogueur El Bachir Hazzam avait été condamné initialement à quatre mois de prison ferme pour « diffusion de fausses informations portant atteinte à l’image du royaume concernant les droits de l’homme ». Le propriétaire d’un cybercafé, Abdullah Boukfou, avait quant à lui écopé d’un an de prison ferme pour avoir diffusé des informations relatives aux manifestations et pour "possession de publications incitant à la haine raciale". Trois manifestants ont également été condamnés à six mois de prison pour "usage de la violence", "trouble à l’ordre public" et "insultes à fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions". Ils sont depuis incarcérés (lire : http://www.rsf.org/Un-blogueur-et-un-proprietaire-de.html)

La FIDH au 14ème Sommet de l’UA

Note de situation et recommandations de la FIDH
http://www.fidh.org/IMG/pdf/FIDHPositionPaperAU14thSummit.pdf


A l’occasion du 14ème sommet ordinaire des chefs d’États et de gouvernements de l’Union africaine réunis à Addis-Abeba, du 25 janvier au 2 février 2010, la FIDH souhaite adresser ses analyses, préoccupations et recommandations sur les principaux points qui seront abordés par les chefs d’Etats et de gouvernements : les enjeux de la paix et de la sécurité en Afrique et la lutte contre l’impunité en Afrique et en particulier le rôle de la justice internationale sur le continent.




Mort à la Françafrique !


Une nouvelle chance pour la Guinée !


La nomination d'un nouveau premier ministre en la personne de Jean-Marie Doré inaugure de nouveau espoir pour la renaissance de la Guinée.
M. Dadis étant  out, Beaucoup de courage et de détermination au Général Sékouba Konaté.   Nous les encourageons à respecter  les aspirations du peuple Guinéen et à éviter de faire les mêmes erreurs que leurs prédécesseurs.

Pourquoi?





Le car de l'équipe du Togo mitraillé au Cabinda

L'équipe nationale du Togo a été victime d'une attaque terroriste dans la province du Cabinda (Angola).
REUTERS/Noel Kokou Tadegnon
Le bus de l'équipe de football du Togo a été mitraillé juste après avoir franchi la frontière du Congo avec l'enclave angolaise du Cabinda, où doivent se dérouler les matchs de la poule B de la CAN 2010. « Un chauffeur a été tué et neuf membres de la délégation, dont deux joueurs, ont été blessés », a déclaré Willy Dogbatsé, président du Comité de mobilisation des fonds pour l'équipe nationale togolaise.
Le car de l’équipe du Togo a été attaqué à la mitraillette le 8 janvier 2010 dans l'enclave de Cabinda, en Angola. Les Eperviers arrivaient du Congo, où ils avaient fait leur préparation à la CAN 2010, et venaient de passer la frontière angolaise pour rejoindre Cabinda, où doivent se disputer les rencontres de leur groupe.

Selon le joueur togolais de Grenoble Alayxis Romao, interrogé par RMC Sport, les tirs auraient fait au moins sept blessés : le chauffeur du car, le médecin de l’équipe, une personne de la délégation, l’entraîneur adjoint, l’entraîneur des gardiens et deux joueurs. Thomas Dossevi, autre joueur de la sélection togolaise, a révélé à l’AFP que ces derniers étaient Serge Akakpo (qui évolue au FC Vaslui, en Roumanie), « qui a pris une balle dans le dos », et Kodjovi Obilale (du GSI Pontivy, en France).
 

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