Le car de l'équipe du Togo mitraillé au Cabinda
L'équipe nationale du Togo a été victime d'une attaque terroriste dans la province du Cabinda (Angola).
REUTERS/Noel Kokou Tadegnon
Le bus de l'équipe de football du Togo a été mitraillé juste après avoir franchi la frontière du Congo avec l'enclave angolaise du Cabinda, où doivent se dérouler les matchs de la poule B de la CAN 2010. « Un chauffeur a été tué et neuf membres de la délégation, dont deux joueurs, ont été blessés », a déclaré Willy Dogbatsé, président du Comité de mobilisation des fonds pour l'équipe nationale togolaise.
Le car de l’équipe du Togo a été attaqué à la mitraillette le 8 janvier 2010 dans l'enclave de Cabinda, en Angola. Les Eperviers arrivaient du Congo, où ils avaient fait leur préparation à la CAN 2010, et venaient de passer la frontière angolaise pour rejoindre Cabinda, où doivent se disputer les rencontres de leur groupe.
Selon le joueur togolais de Grenoble Alayxis Romao, interrogé par RMC Sport, les tirs auraient fait au moins sept blessés : le chauffeur du car, le médecin de l’équipe, une personne de la délégation, l’entraîneur adjoint, l’entraîneur des gardiens et deux joueurs. Thomas Dossevi, autre joueur de la sélection togolaise, a révélé à l’AFP que ces derniers étaient Serge Akakpo (qui évolue au FC Vaslui, en Roumanie), « qui a pris une balle dans le dos », et Kodjovi Obilale (du GSI Pontivy, en France).
Selon Cristòvão Luemba, journaliste de Radio Ecclesia (radio catholique) au Cabinda, joint par la rédaction lusophone de RFI, a constaté au moins six blessés. « J’ai pu constater qu’il y avait 2 ou 3 joueurs blessés ainsi que l’entraîneur de l’équipe du Togo, de nationalité française qui lui a été légèrement blessé, explique le journaliste. Mais la situation des joueurs est elle préoccupante même s’il n’y a pas encore de rapport médical ».
Le journaliste Cristòvão Luemba apporte d'autres précisions :« C’est arrivé vers 14h15 quand le convoi allait à la rencontre des autorités locales du gouvernement et les membres de l’organisation de la CAN, près de la frontière de Massabi. La délégation du Togo venait de Pointe Noire. Sur la route entre Massabi et la ville de Cabinda, à 2 ou 3 kilomètres de la ville, on a été surpris par une fusillade qui a atteint le chauffeur du bus qui transportait les joueurs togolais ».
L'attaque a été revendiquée dans un communiqué des Forces de Libération de l'Etat Cabindais / Position Militaire (FLEC/PM). « Cette attaque vient de causer un mort et trois blessés graves, annonce le mouvement séparatiste avant de déclarer qu'il ne s'arrêtera pas là. Cette opération commando n'est que le début d'une série d'actions ciblées qui va se poursuivre sans arrêt sur l'ensemble du territoire du Cabinda ».
Le joueur togolais Thomas Dossevi a déclaré à l’AFP que lui-même et ses coéquipiers ne se sentaient plus prêts à jouer la CAN. La Coupe d'Afrique des nations aura bien lieu en dépit du mitraillage du bus de la délégation togolaise, a confirmé pour sa part la Confédération africaine de football (CAF).
Selon le joueur togolais de Grenoble Alayxis Romao, interrogé par RMC Sport, les tirs auraient fait au moins sept blessés : le chauffeur du car, le médecin de l’équipe, une personne de la délégation, l’entraîneur adjoint, l’entraîneur des gardiens et deux joueurs. Thomas Dossevi, autre joueur de la sélection togolaise, a révélé à l’AFP que ces derniers étaient Serge Akakpo (qui évolue au FC Vaslui, en Roumanie), « qui a pris une balle dans le dos », et Kodjovi Obilale (du GSI Pontivy, en France).
Selon Cristòvão Luemba, journaliste de Radio Ecclesia (radio catholique) au Cabinda, joint par la rédaction lusophone de RFI, a constaté au moins six blessés. « J’ai pu constater qu’il y avait 2 ou 3 joueurs blessés ainsi que l’entraîneur de l’équipe du Togo, de nationalité française qui lui a été légèrement blessé, explique le journaliste. Mais la situation des joueurs est elle préoccupante même s’il n’y a pas encore de rapport médical ».
Le journaliste Cristòvão Luemba apporte d'autres précisions :« C’est arrivé vers 14h15 quand le convoi allait à la rencontre des autorités locales du gouvernement et les membres de l’organisation de la CAN, près de la frontière de Massabi. La délégation du Togo venait de Pointe Noire. Sur la route entre Massabi et la ville de Cabinda, à 2 ou 3 kilomètres de la ville, on a été surpris par une fusillade qui a atteint le chauffeur du bus qui transportait les joueurs togolais ».
L'attaque a été revendiquée dans un communiqué des Forces de Libération de l'Etat Cabindais / Position Militaire (FLEC/PM). « Cette attaque vient de causer un mort et trois blessés graves, annonce le mouvement séparatiste avant de déclarer qu'il ne s'arrêtera pas là. Cette opération commando n'est que le début d'une série d'actions ciblées qui va se poursuivre sans arrêt sur l'ensemble du territoire du Cabinda ».
Le joueur togolais Thomas Dossevi a déclaré à l’AFP que lui-même et ses coéquipiers ne se sentaient plus prêts à jouer la CAN. La Coupe d'Afrique des nations aura bien lieu en dépit du mitraillage du bus de la délégation togolaise, a confirmé pour sa part la Confédération africaine de football (CAF).
La France a condamné « avec la plus grande fermeté » le mitraillage du bus qui transportait la sélection togolaise de football en chemin vers Cabinda pour disputer le match dans le cadre de la Coupe d'Afrique, a déclaré le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.
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