La France est-elle une république bananière ?



Je vous  invite à le lire car il permet de comprendre que "les conseilleurs ne sont pas les payeurs" ou "faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais". Comprendre aussi que ce n'est pas seulement l'Afrique qui produit des républiques bananières. Si, comme l'affirme Montesquieu, le principe qui fonde la démocratie est la vertu, la France est encore loin d'en être une. Ce livre le démontre avec force.


En librairie  depuis le 20 Avril 2009. La question que pose Olivier Toscer, journaliste d'investigation, est évidemment provocante mais pertinente (la collection «A dire vrai» s'en est fait une spécialité): «La France est-elle une république bananière?» Oui, par bien des traits. Pas tous, évidemment, l'ouvrage prend soin d'éviter toute caricature. Mais la quantité d'exemples qui illustrent les travers de notre belle démocratie laisse perplexe. La plupart sont déjà connus: l'affaire Elf, celle                        des emplois fictifs de la mairie de Paris...


"À première vue, il s'agit là d'un régime daté et localisé, aux antipodes des principes démocratiques tels qu'on les connaît dans notre pays. En France, le bourrage des urnes est un épiphénomène quasi inexistant, sauf parfois en Corse et dans le Ve arrondissement de Paris, et l'alternance politique une règle invariable. Le fonctionnement des institutions respecte à peu près harmonieusement la lettre de la Constitution et les éventuels conflits se règlent devant les sages de la rue Montpensier. Les affaires de corruption encombrent les tribunaux. Les droits des citoyens ne sont pas seulement garantis par la justice mais également par toute une série d'autorités indépendantes aux acronymes compliqués. Le fichage est balisé par la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés), les écoutes téléphoniques sont encadrées par la CNCIS (Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité), la pluralité dans les médias télévisuels est contrôlée par le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel), les bavures policières le sont par la CNDS (Commission nationale de déontologie de la sécurité), les infractions boursières par l'AMF (Autorité des marchés financiers), les discriminations par la HALDE (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité), etc. Même les détenus des prisons françaises peuvent recourir à l'arbitrage du nouveau « défenseur des droits des citoyens », institué en juillet 2008. Et pourtant.



Si les pouvoirs en France semblent respecter la lettre d'une démocratie harmonieuse, son esprit est sans cesse bafoué. La corruption, par exemple, reste un phénomène endémique." Extrait page 2



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